samedi 27 juillet 2013

Bonne arrivée

Alors voila, nous voici rendus au Burkina depuis une semaine apres un voyage qui fut long et un peu stressant. 
(Notre avion a eu des problèmes technique a moitie chemin entre Paris et Ouaga et nous avons du rebrousser chemin sur Paris
 en regardant les réservoirs d'essence se vider en plein ciel!)  Moussa, Abrahim et Mariam (la fille d'Aissa et la meilleure
copine de mes filles) nous attendaient depuis des heures a l'aeroport.  Les retrouvailles ont été fatiguées mais
heureuses.

Nous avons passé notre premiere courte nuit a l'hotel Nong Taaba, un peu cher, mais toujours agreable apres une longue
route, surtout avec sa piscine qui permet de s'acclimater tranquillement à la chaleur qui nous tombe dessus a l'arrivee.
Mais comme je voyage cette annee sur un budget tres serre, nous avons du demenager des le lendemain dans un hotel un peu
miteux du centre-ville, l'hotel central, ou on m'a negocié un prix quand meme acceptable considerant que nous étions dans
la capitale et au centre-ville.

Apres 4 jours passés à Ouaga dans l'attente de l'ouverture de l'ambassade canadienne ou nous devions deposer des papiers,
nous avons pris la nouvelle compagnie de transport pour Bobo, Rahimo, car TCV etait plein comme a l'habitude et nous n'avions
pas reservé, ne sachant pas a quelle heure nous serions prets.  Le voyage a été agréable, quoique je me suis rendue compte
que mes manieres de touriste doivent etre revenues puisque l'on me traite comme tel partout où je passe, surtout à l'arrêt de
Boromo.  Quand j'habitais ici, j'arrivais à me débarasser facilement des collant avec mes adabla et n'toy, mais il semble
que ca ne fonctionne plus aussi facilement. Mon teint rougeaud et en sueur ne devait pas aider.

Depuis notre arrivé a Bobo, il fait froid selon mes amis, ce qui me va à merveille.  Environ 35 C le jour, 25 à 29 le soir,
et vers 4H du matin, je me leve pour fermer le ventilo car j'ai un petit frisson.  Il y a énormément de moustiques, nous avons
tous l'air d'avoir la varicelle, et malgré que les enfants prennent un prophylaxie pour le palu (Malaria), j'attends le jour
où ca frappera à la porte.  D'ailleurs Manu a commencé a avoir mal à la tête et au ventre, avec la diarrhée ce matin, mais
elle ne fait pas encore de fièvre.  On surveille.  Mais le palu est une chose à laquelle on est habitué, on a les traitement
sous la main et ca ne nous fait pas peur.  Nous n'en somes plus à notre premier épisode.  C'est juste chiant.  Come chopper une
bronchite en plein camp d'hiver.

Jérémie a fait une sortie seul hier avec une de mes amies, Amy, et il est monté à moto avec elle pour aller préparer une fête
Samo pour fêter l'anniversaire du 20e an de décès du papa d'Amy.  Il avait un peu de crainte au début de partir seul comme
ça et de s'ennuyer mais il a bien apprécié l'expérience.

Nous avons fait presque toutes nos visites de retour, sauf quelques personnes qui seront vexées que nous ne les aillons pas
encore vues.  Ici, quand on est de retour, c'est à nous d'appeler et de faire la visite de tout un chacun, et si nous oublions
quelqu'un, c'est très grave et ça crée desembrouilles.  Jamais personne ne va venir spontanément nous voir ou nous appeler
puisque c'est à nous de le faire, et le plus vite possible.  D'ailleurs c'est la question que tous posent: "vous êtes ici
depuis quand?" et je sens que la réponse détermine l'importance que nous donnons à notre ami en fonction du temps que nous
avons mis avant de l'appeler.  Mais j'ai une amie qui est venue spontanément à la maison comme on le ferait chez nous, c'est
qu'elle est habituée au blanc, et ça m'a fait chaud au coeur.

Mon amie Aissa nous a trouvé une petite maison dans notre ancien quartier, que nous louons pour la surée de notre séjour.
Il y a un couturier juste à coté, une boutique et une buvette au coin.  Nous pouvons acheter des galettes et des fruits à
quelques minutes à pieds, et pour le reste, Moussa est là, ou le chauffeur d'Aissa vient nous chercher aussi de temps a
autres.

La prochaine fois, je vous parle du careme puisque nous sommes arrivés en plein mois de ramadan, et je vous laisse aussi
savoir que ma connection est hyper lente et chère, donc je ne vais jamais sur facebook, je ne lis que mes courriels et vais
sur le blog.

An bé sini (A demain, qui peut être plus tard que demain!)
Les toubabous

ps:excusez les fautes, je suis sur un clavier français et je me cherche!

Vous voulez en apprendre plus sur le Burkina ou l'auteure du blog?  Vous pouvez vous procurer son roman " Seul le poisson mort se laisse porter par le courant " sur www.evelavigne.comwww.smashwords.com/books/view/749075, Amazon, iTunes, Kobo et tous les autres grands distributeurs.

Bonne lecture!

mercredi 24 juillet 2013

Mon Afrique

Comme beaucoup d'entre nous, j'ai eu une enfance moins facile.  Et je rêvais d'une grande famille pleine de vie, d'entraide, de rire et de bonté.  A l'âge de 10 ans, j'ai eu une révélation que cette famille se trouvait sur un autre continent.  Un continent noir, pauvre, mais souriant et solidaire.  Et j'ai tracé mes plans de vie sur cette vision, bien loin de vision mondiale ou des autres;  je cherchais ma rédemption.

Je ne sais pas si j' étais naïve, ou obnubilée par la beauté de ces femmes altières marchant droites sous le soleil accablant, par ces danses vivantes, ces sourires, ces accueils, cette chaleur qui ne se calcule pas qu'en Celsius.  J'y ai cru.  Longtemps.  Près de 10 ans après ma première immersion.  J'ai même, je l'avoue, un peu craché sur ma propre culture, que je jugeais égoïste, froide, insensible.

ET puis un jour, j'ai du fermer les yeux sous un grand coup de vent qui m'a laisse l'impression tenace de grains de sable sous les paupières.  Et quand je les ai rouverts, ma vision avait été salement égratignée.  On fait quoi quand on a bâti sa vie sur un rêve de gentillesse, de générosité, de pureté, pour se rendre compte un matin qu'il y avait un tout autre tableau derrière le premier?  Un tableau plus près de la réalité, ou l'humain est resté humain, peu importe sa culture.  On connaît l'humain, il est capable du meilleur comme du pire. 

J'avais passé 8 ans a vouloir ne voir que ce qui me chantait et ignoré le reste.  Mais le pire était la, bien tapi.  Plus policé, souriant, coloré.  Pire quoi...

J'ai eu dans la dernière année une colère intense envers ce continent qui ne répondait plus a mes attentes.  Macho, arnaqueur, hypocrite, et trop souvent défaitiste.  Et je ne pouvais pas blâmer le fameux choc culturel.  je connais trop le Burkina, sa culture, ses coutumes.  J'avais simplement mis ma tète dans le sable du Sahara et je la ressortais en mélangeant tout: le village et l'ami, le pays et le mari.  J'en voulais a tous de m'avoir déçue.

Mais ne se sort pas qui le veut l'épine de l'Afrique du cœur.  Pas après 23 ans d'attente, d'étude, d'espoir.   Même en colère, je ne pouvais me détacher.  J'étais incapable de laisser tomber.  C'est un trop gros morceau de ma vie.

Alors je me suis remise en question: n'en avais-je tout simplement pas trop demandé?  Est-ce que l'Afrique devait absolument tout me donner et me prendre;  Devais-je aussi tout prendre et ne rien oublier de donner?  Avais-je vraiment le droit de vivre en innocente et de prêter flanc a tous les comportements malhonnête?  N'étais-je pas la première responsable de ma survie?  Est-ce qu'aimer signifiait refuser de voir la mauvais part des choses?

Tout ce que j'ai aimé existe toujours.  Et le pire a toujours été là aussi.  J'ai décidé de vivre les premiers et d'essayer de me faire piéger le moins possible par le reste.  D'être alerte.  Un peu plus Wise.  Et puis quand même, l'Afrique e l'a quand même donnée cette famille: mon fils Abrahim, mon mari et sa famille, Aïssa, Moussa, Alpha, Alima, REVS.  J'aime ces gens du fond du cœur et ils sont vraiment une partie énorme de ma vie.  Me fâcher contre l'Afrique, quand je pense à eux, à tous ces beaux moments, à toutes leurs générosités, leur accueil, leur solidarité, ca n'a aucun sens.  Je n'aime plus l'Afrique.  J'aime mes amis africains, mon fils africain, mon mari africain;  Et eux, ils ont un sens.


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Bonne lecture!

dimanche 14 juillet 2013

Faso Danse Theatre

Je vous ai déjà parlé de cette compagnie de danse contemporaine dans mon précédent blog, et je réitère aujourd'hui car cette compagnie est, et de loin, ce qui m'a jamais le plus poigné au cœur sur une scène, je vous le jure.  Engagée, musclée, audacieuse, fluide, touchante, au delà des mots, voilà les quelques qualificatifs qui me viennent en tête quand je repense à l'expérience que ces danseurs m'ont fait vivre.

À vous de juger:
http://www.fasodansetheatre.com/

Le spectacle que j'avais vu d'eux est Babemba:

Babemba, du chorégraphe burkinabé Serge-Aimé Coulibaly, ne ­prétend pas venir d’un autre monde que le sien. C’est une pièce de danse contemporaine africaine née à Ouagadougou entre les loupiotes d’un bistro et le feu d’un bidon en métal. Cette justesse et ­cette modestie sont sa force paradoxale. Sur le même ton, les quatre danseurs ­masculins, la chanteuse Djénéba Koné et les deux musiciens présents sur scène rayonnent d’une beauté offensive, mais sans ­arrogance.
Quatrième opus de cet ex-interprète du metteur en scène flamand Alain Platel, ce spectacle travaille avec acharnement à trouver les gestes et les images pour dire ce qu’il a dans le ventre. Sa question : celle du héros aujourd’hui en Afrique, et plus généralement de l’héroïsme au quotidien et des valeurs à défendre pour survivre. Quatre figures mythiques (Kwamé Nkrumah, le premier président ghanéen, Patrice Lumumba, du Congo de l’indépendance, Nelson Mandela, d’Afrique du Sud, Thomas Sankara, du Burkina Faso) apparaissent sur le plateau. Peu importe qu’on ne les reconnaisse pas tant ils campent des figures symboliques.
Comment rester debout quand tout concourt à vous faire chuter ?
L’une des réponses jaillit de cette danse comme taillée dans le nerf, explosive, impeccablement chorégraphiée. Chargée d’une énergie ancestrale, elle est tissée de tous les pas appris depuis leur enfance par les interprètes et porte en elle, presque en sourdine, l’histoire de l’Afrique. Serge-Aimé Coulibaly, qui a créé sa compagnie en 2002, avance vers un avenir qu’il se construit pas à pas. La lucidité est aussi un talent.
Rosita Boisseau (Telerema)


et ce que j'aimerais voir maintenant:





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Bonne lecture!

samedi 13 juillet 2013

Nous, eux et quelques proverbes

Vous savez, il est rendu difficile pour moi d'écrire un blog sur l'Afrique car j'y suis tellement impliquée, je suis à un point où je sais maintenant que je sais tellement peu.  Je crois avoir passé depuis longtemps les 3 étapes du choc culturel:

Le choc culturel peut être représenté par une courbe en "U" divisée en trois grandes étapes : la lune de miel, la crise et l’adaptation. Ces étapes se mélangent, s’entrecroisent et ont une durée différente selon les personnes.
Résultats de recherche d'images pour « courbe du choc culturel »
Lune de miel
Dans les quelques jours ou semaines précédant et suivant votre arrivée, vous éprouvez des sentiments d’euphorie et d’excitation. Vous avez alors beaucoup d'attentes concernant votre séjour. À l’arrivée dans votre nouveau pays, tout est nouveau, exotique et tout semble parfait. Vous avez une attitude très positive, vous avez envie de tout voir, de tout goûter et de faire de nouvelles expériences.

Crise ou confrontation

Cette étape coïncide normalement avec le début de la routine. C’est à ce moment que vous passez de la phase « vie touristique » à la phase « séjour à l’étranger ». C’est une période de désillusion où les différences entre le pays hôte et votre pays d’origine vous sautent aux yeux. Vous idéalisez le pays que vous venez de quitter et vous posez un jugement systématiquement négatif sur le pays hôte. Vous vous sentez désorienté par la perte de vos repères habituels et éprouvez de la difficulté à agir efficacement dans la société. Vous pouvez être affecté par un ou plusieurs des symptômes suivants : confusion, frustration, impuissance, isolement, nostalgie et mal du pays, ennui, perte d’appétit, irritabilité, stress, hostilité envers le pays d’accueil et ses habitants, fatigue et mal de tête.

Adaptation

L’adaptation est graduelle et exige du temps et de la patience. Peu à peu, vous apprenez à accepter, sans juger, la culture, les gens, leurs coutumes et leurs valeurs. De fil en aiguille, vous commencez à construire votre réseau social, vous vous sentez moins isolé et, comme vous commencez à comprendre les us et coutumes de la société, vous vous sentez moins impuissant, plus compétent. Vous trouvez un juste milieu entre les valeurs de la société d’origine et celles de la société d’accueil. Le nouveau devient petit à petit l’habituel.

Voilà, pour moi, le nouveau est devenu l'habituel.  Et j'ai pris l'habitude de ne plus juger hâtivement, catégoriser, me mettre dans le tas du nous contre les eux.  J'ai deux nous maintenant.  Et j'aime les deux tout autant, même si ma culture première m'est beaucoup plus facile à comprendre.  Et comme je fais parti du nous africain, je ne peux plus les expliquer en tant que eux.  Et en tant que partie intégrante, je sais que je ne suis pas nécessairement la mieux placée pour expliquer, que je risque de passer à coté de subtilité, et peut-être même de froisser mes amis Burkinabè qui me lisent autant que mes amis Canadiens.  Voilà pourquoi j'oscille entre des textes très neutres sur la culture en général, et d'autres strictement personnels et de mon point de vue.  Je ne veux pas définir, parce que la réalité dépasse toujours la définition, et mes yeux ne sont pas omnipotents.  D'où ma question que je vous repose aujourd'hui: qu'est-ce qui vous intéresse?  Sur quoi puis-je faire des recherches plus approfondie, ou vous répondre facilement, c'est selon.  J'aimerais bien faire un blog sans tabous où toutes les questions sont posées, et répondues, de mon strict point de vue d'épouse, mère adoptive et amie de Burkinabè, et déja en train de virer un peu au brun chocolat palot. J'aimerais que ce blog soit à vous autant qu'à moi, car c'est un échange ici entre 2 cultures, un dialogue.  Et amis Burkinabè, la question est valable pour vous aussi! Toutes les questions, les textes, les constatations, les publications seront les bienvenues.

Quelques proverbes
I bi se doni min kôrô i b'o le ta, walisa ka se k'a jigi yôrô min k'i diya
(Chacun porte ce qu'il peut, pour le déposer où il veut)
Chacun fait ce qu'il peut!
 
Kôn ka wolo ti sama ye, nga môgô min ye kongo yaala k'a ye
(Ce n'est pas le premier-né qui voit l'éléphant mais celui qui s'est promené dans la brousse.)
Respectons l'experience de celui qui a vécu longtemps
N'b'i fè ani i b'i nne fè o le bi ben
(Je te veux et tu me veux savent se retrouver.)
Ceux qui s'aiment finissent par se retrouver.
 
Môgô ti  a ka wulu faga filiko kelen kosôn
(On ne tue pas son chien après une seule erreur)
Il faut savoir pardonner
 
Môgo ti yiri tigè k'a deenw bô
(Ne coupe pas l'arbre pour cueillir ses fruits)
NI ngnadennkelentigi ma ngnafiyentô kunben a t' lôn ko allah b'a le fè
(Le borgne qui n'a pas rencontré d'aveugle ne sait pas que Dieu l'aime)
Quand on se regarde on se désole, quand on se compare, on se console.
 
Hali ni Joliba bôra kuun na, o ti basi ye, sango kènèya ka sôrô
(Qu'importe une blessure au crâne,  même énorme, du moment qu'on n'est pas mort.)
Ni ngnôgôsilaw m'o gamasiw li, ngnôô gosili bi gwèlèya.
(Si les batteurs de mil se cachent les poils des aisselles, le mil ne sera jamais bien battu)
Ne ménageons pas nos efforts.
 
Misi b'a diyanenden nèèmu, hali n'a kôrôbayara
(La vache qui aime son petit le  lèche même s'il a grandi)
 
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Bonne lecture!

Dobet Gnahoré

File:20080727-IMG 0580-Dobet Gnahoré - Africajarc 2008 - Cajarc, France.jpgDobet Gnahoré

Fille ainée de Boni Gnahoré, maître percussionniste de la Compagnie Ki Yi M'Bock d’Abidjan dirigée par Werewere Liking, elle quitte l'école à 12 ans pour rejoindre la compagnie d'artistes de son père et y apprend le théâtre, la danse, la musique et le chant. Elle y rencontre aussi en 1996 le guitariste français Colin Laroche de Féline avec lequel elle se marie.
Ensemble, ils forment en 1999 le duo Ano Neko (« Créons ensemble » en langue Bété).
En 2003, le duo est complété du tunisien Nabil Mehrezi à la basse et de l’ivoirien Miko Dibo (dit Samba) aux percussions. Le groupe se recentre alors sur le nom de « Dobet Gnahoré ».

Elle devient en 2010 la premiere artiste ivoirienne à remporter un Grammy Awards pour la composition originale de PALEA repris par la chanteuse India Arie.
À partir de 2010, ce sont Clive Govinden et Boris Tchango qui aussurent respectivement les fonctions de bassiste et de batteur.


http://www.contrejour.com/artists/Dobet/index2.php?page=news





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vendredi 12 juillet 2013

Bobo-Dioulasso, ça ressemble à quoi?

Pour notre voyage, nous atterrirons à Ouagadougou, la capital du Burkina, puis nous irons en famille à Bobo-Dioulasso.  Comme je ne sais pas si j'aurai le temps (et la connexion) pour vous envoyer des photos de la ville, je vous fait une présentation tout de suite des principaux lieux que nous investissons lors de nos passages là-bas.

Je retournerai voir les copains de REVS+:


le grand marché de Bobo
Article 37 et sénat : Les commerçants du grand marché de Bobo ont d’autres préoccupations



Marché de poterie de Bobo, non loin de la grande Mosqué:

femmes à Bobo

Grande Mosqué, doux pour les yeux, dure sur le touriste!
Résultats de recherche d'images pour « la grande mosquée de bobo dioulasso »

Et tout ça en... Taxi!



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Bonne lecture!

Comment s'organise le voyage

Nous partons dans 6 jours.  Sommes-nous prêts???  Non!  Le serons-nous?  Pas plus!
Je suis présentement à Nemaska un village dans le nord du Québec où je travaille.  Je prendrai l'avion pour Montréal mardi soir.  Je prendrai ensuite le bus pour Sherbrooke où un ami devrait me ramener à la maison avec mes bagages.  Je vais arriver au plus tôt vers minuit.  Je dois faire mes bagages (le père de mes enfants à fait les leurs, je n'ai pas eu le temps) et je devrai fouiller la maison pour trouver les carnets de vaccination, qui sont, je le pense, dans la cave.  Il me semble que nos fièvre jaune sont a jour, sinon, tant pis, je devrai soudoyer l'agent d'immigration en arrivant au Burkina.  Le lendemain matin tôt, Simon, le père de mes cocos m'amène à Burlington.  J'y passerai la nuit avec les enfants et j'ai loué un voiture pour me rendre à New-york jeudi où notre avion nous attend (J'ai sauvé 4000$ ainsi sur le prix des billets).  Nous arriverons à Ouaga vendredi soir, Moussa m'a confirmé ce soir qu'il nous y attendrait avec Abrahim.

Ce que j'ai fait à date:   nos passeports sont prêts, j'ai quelques cadeaux pour la famille, j'ai perfectionné mon niveau débutant de dioula, j'ai débuté une demande de visa de touriste pour Abrahim que je déposerai à Ouaga à mon arrivée.  S'il l'a, nous reviendrons au Canada ensemble.  C'est tiré par les cheveux mais ca vaut le coup d'essayer.

Ce que je n'ai pas fait: assez d'Argent pour le voyage, préparé le séjour, fais les bagages correctement, pris le temps d'organiser ma tête et mes plans.

Ce que je veux faire: le tour du Burkina pour y acheter de l'artisanat burkinabè que je revendrai au retour. Visiter la Côte d'ivoire pour la première fois.  Amener ma copine Aïssa dans ce périple, avec Abrahim bien sur.  Me reposer à la plage ou au moins au bord de la piscine.  Apprendre le dioula pour de bon.  Voir mes amis, me retrouver en famille.

Est-ce que je suis toujours désorganiser comme ça?  Non. Pas du tout même.  Mais c'est peut-être ça se préparer pour l'Afrique: se désorganiser et arriver à rester zen.  Prendre un jour, une chose à la fois.  Ne surtout pas s'en faire.  Je sais que ce sera, encore une fois, un magnifique voyage.

An bé taga Burkina O!



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