Quand on travaille avec l'impression de lutter contre un système, quand on perçoit ses patients comme des victimes d'une roue qui ne tourne pas rond, on voit plus facilement ces acharnés de l'humanité qui se battent à nos cotés. Ils scintillent dans la nuit.
J'ai eu la chance de cotoyer, à travers vents et marées, des indomptable optimistes, qui avançaient manches retroussées, sthétoscope de guerre à la main, sourires en boucliers. Ces Aïssa, Dr.Maré, Dr.Martinez, Laciné, Mme Bitibaly, Simone, Dre. Zoungrana, Yves, Mme Palenfo, Christelle, et tellement d'autres que je m'en veux ici de ne pouvoir nommer tous, ces âmes profondes qui oeuvrent jusqu'au coude dedans nous font oublier la décadence d'un système victime de son manque d'optimisme. Il y a eu peu de jours où je n'ai pas eu envie de pleurer devant l'histoire et l'état de mes patients. Mais je peux aussi vous jurer que je ne connais pas une journée marquée de solitude, une journée où je n'aurais pas ri, aux larmes souvent, entourée de ces perles du Burkina, qui vous donnent envie de croire en Dieu.
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Bonne lecture!
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