Avec notre envoyée spéciale à Ouagadougou, Carine Frenk
Ils sont arrivés ensemble ce samedi matin, ils étaient assis l’un à côté de l’autre pendant le meeting, Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition et Roch Marc Christian Kaboré, l’ancien président de l’Assemblée nationale qui a été ovationné par la foule. C’était impensable il y a quelques semaines encore.
Derrière eux, des dizaines de milliers de personnes sous une pluie battante, une pluie hors saison qui fait dire aux manifestants que la journée est bénie. La marche s’est déroulée dans le calme. Beaucoup de détermination dans la foule. « On n’est pas là pour plaisanter, il faut que Blaise Compaoré renonce à son projet, qu’il termine son mandat et qu’il parte », lance un manifestant. « Depuis que je suis né, je n’ai connu qu’un seul président et j’ai un fils aujourd’hui », explique-t-il. « Vingt-sept ans, ça suffit ! », renchérit un jeune, sifflet à la bouche. « Nous sifflons la fin du match, pas question d’accepter qu’il joue les prolongations. »
→ A (RE) LIRE : Burkina Faso: une manifestation test pour l’opposition
Ce samedi soir, Zéphirin Diabré parle d’un jour « historique ». C’est la plus grande manifestation qu’ait connue le pays, selon lui. « Quelque chose est en train de se passer, ici, fait observer un leader de la société civile. L’opposition n’est plus petite au Burkina Faso ».
Ils sont arrivés ensemble ce samedi matin, ils étaient assis l’un à côté de l’autre pendant le meeting, Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition et Roch Marc Christian Kaboré, l’ancien président de l’Assemblée nationale qui a été ovationné par la foule. C’était impensable il y a quelques semaines encore.
Derrière eux, des dizaines de milliers de personnes sous une pluie battante, une pluie hors saison qui fait dire aux manifestants que la journée est bénie. La marche s’est déroulée dans le calme. Beaucoup de détermination dans la foule. « On n’est pas là pour plaisanter, il faut que Blaise Compaoré renonce à son projet, qu’il termine son mandat et qu’il parte », lance un manifestant. « Depuis que je suis né, je n’ai connu qu’un seul président et j’ai un fils aujourd’hui », explique-t-il. « Vingt-sept ans, ça suffit ! », renchérit un jeune, sifflet à la bouche. « Nous sifflons la fin du match, pas question d’accepter qu’il joue les prolongations. »
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Ce samedi soir, Zéphirin Diabré parle d’un jour « historique ». C’est la plus grande manifestation qu’ait connue le pays, selon lui. « Quelque chose est en train de se passer, ici, fait observer un leader de la société civile. L’opposition n’est plus petite au Burkina Faso ».
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