Il y a toute une variété de maquis (extérieurs) et de boites (interieures) pour faire la fete, et je suis loin d'en avoir fait
le tour. Comme je suis plutot routiniere, j ai tendance à retourner toujours aux mêmes endroits, évitant de préférence les
2 boites chics et trop chers de la ville, mais les préférées des filles d'ici, le MoonLight, tenu par un libanais,
climatisés et pratiquant les mêmes prix qu'en Europe, et le Macoumba, que je qualifierais de bars de danseuses si les
filles y étaient payées pour s'habiller ainsi. (on trouve toutes sortes de services payants aux 2 endroits et partout
ailleurs d'ailleurs). Sans oublier Ibiza, avec un cover de 5000 cfa lui aussi (10 dollars)et le même genre d'ambiance.
Non, moi je suis plutôt du style simple et j'aime danser sous les étoiles dans des cours intérieures bien ambiancées, avec
un peu moins de miroirs aux murs et un peu plus de naturel.
Pour chaque mood de soirée nous avons notre endroit
Avec les enfants, nous irons au Bois d'ébène pour danser sur de la musique live afro-cubaine, de vieux hits repris par de
très bons musiciens d'ici. C'est parfois un peu cheezy mais souvent super et mes filles défoncent le stage toute la soirée
en buvant du dafani à la mangue entre les chansons. Un peu dispendieux sur les boissons, 500 cfa l'entrée (1 dollar)
Très fréquenté par les toubabous.
Les jeudis, vendredi et samedi soirs, le Samanké offre aussi des spectacles live avec des groupes qui jouent leurs propres
compo. On y voit du plus mauvais au plus génial. Très abordable, la cour remplie de rasta en font un endroit vraiment
relax et sympathique. Début de la soirée a 21h et fermeture a minuit car ca se trouve dans un quartier résidentiel.
Mon endroit préféré pour la musique live, surtout pour les groupes de reggae. entrée 500 cfa
Lorsque nous sortons entre "adultes", j'avais l'habitude d'aller au Tarkay dans le quartier de Coco (il en existe un autre sur
le boulevard que je n'ai jamais visité) Entrée libre, peu dispendieux, les toilettes se trouvent à l'entrée, très sales et
il faut traverser la puanteur pour accéder à la piste de danse. La musique était bonne l'an dernier, mais s'est beaucoup
dégradée depuis, on ne joue plus que du coupé décalé Ivoirien, sans concessions. De plus en plus vide, sauf les jours de
fêtes.
Je viens de découvrir le Tamani, à coté du Samanké et du Tarkay. Ce maquis vient de changer de main et attire les foules.
La piste de danse est énorme comparée au Tarkay et on a de la place pour y bouger. La cour est aussi plus grande, avec des
brochettes qui cuisent a l'arriere, ca fait différent pour les odeurs. La musique est très variée et le DJ toujours près à
répondre aux demandes spéciales. J'y ai apercu plusieurs jeunes blancs qui semblent des habitués maintenant. J'adore.
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Bonne lecture!
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