(Notre avion a eu des problèmes technique a moitie chemin entre Paris et Ouaga et nous avons du rebrousser chemin sur Paris
en regardant les réservoirs d'essence se vider en plein ciel!) Moussa, Abrahim et Mariam (la fille d'Aissa et la meilleure
copine de mes filles) nous attendaient depuis des heures a l'aeroport. Les retrouvailles ont été fatiguées mais
heureuses.
Nous avons passé notre premiere courte nuit a l'hotel Nong Taaba, un peu cher, mais toujours agreable apres une longue
route, surtout avec sa piscine qui permet de s'acclimater tranquillement à la chaleur qui nous tombe dessus a l'arrivee.
Mais comme je voyage cette annee sur un budget tres serre, nous avons du demenager des le lendemain dans un hotel un peu
miteux du centre-ville, l'hotel central, ou on m'a negocié un prix quand meme acceptable considerant que nous étions dans
la capitale et au centre-ville.
Apres 4 jours passés à Ouaga dans l'attente de l'ouverture de l'ambassade canadienne ou nous devions deposer des papiers,
nous avons pris la nouvelle compagnie de transport pour Bobo, Rahimo, car TCV etait plein comme a l'habitude et nous n'avions
pas reservé, ne sachant pas a quelle heure nous serions prets. Le voyage a été agréable, quoique je me suis rendue compte
que mes manieres de touriste doivent etre revenues puisque l'on me traite comme tel partout où je passe, surtout à l'arrêt de
Boromo. Quand j'habitais ici, j'arrivais à me débarasser facilement des collant avec mes adabla et n'toy, mais il semble
que ca ne fonctionne plus aussi facilement. Mon teint rougeaud et en sueur ne devait pas aider.
Depuis notre arrivé a Bobo, il fait froid selon mes amis, ce qui me va à merveille. Environ 35 C le jour, 25 à 29 le soir,
et vers 4H du matin, je me leve pour fermer le ventilo car j'ai un petit frisson. Il y a énormément de moustiques, nous avons
tous l'air d'avoir la varicelle, et malgré que les enfants prennent un prophylaxie pour le palu (Malaria), j'attends le jour
où ca frappera à la porte. D'ailleurs Manu a commencé a avoir mal à la tête et au ventre, avec la diarrhée ce matin, mais
elle ne fait pas encore de fièvre. On surveille. Mais le palu est une chose à laquelle on est habitué, on a les traitement
sous la main et ca ne nous fait pas peur. Nous n'en somes plus à notre premier épisode. C'est juste chiant. Come chopper une
bronchite en plein camp d'hiver.
Jérémie a fait une sortie seul hier avec une de mes amies, Amy, et il est monté à moto avec elle pour aller préparer une fête
Samo pour fêter l'anniversaire du 20e an de décès du papa d'Amy. Il avait un peu de crainte au début de partir seul comme
ça et de s'ennuyer mais il a bien apprécié l'expérience.
Nous avons fait presque toutes nos visites de retour, sauf quelques personnes qui seront vexées que nous ne les aillons pas
encore vues. Ici, quand on est de retour, c'est à nous d'appeler et de faire la visite de tout un chacun, et si nous oublions
quelqu'un, c'est très grave et ça crée desembrouilles. Jamais personne ne va venir spontanément nous voir ou nous appeler
puisque c'est à nous de le faire, et le plus vite possible. D'ailleurs c'est la question que tous posent: "vous êtes ici
depuis quand?" et je sens que la réponse détermine l'importance que nous donnons à notre ami en fonction du temps que nous
avons mis avant de l'appeler. Mais j'ai une amie qui est venue spontanément à la maison comme on le ferait chez nous, c'est
qu'elle est habituée au blanc, et ça m'a fait chaud au coeur.
Mon amie Aissa nous a trouvé une petite maison dans notre ancien quartier, que nous louons pour la surée de notre séjour.
Il y a un couturier juste à coté, une boutique et une buvette au coin. Nous pouvons acheter des galettes et des fruits à
quelques minutes à pieds, et pour le reste, Moussa est là, ou le chauffeur d'Aissa vient nous chercher aussi de temps a
autres.
La prochaine fois, je vous parle du careme puisque nous sommes arrivés en plein mois de ramadan, et je vous laisse aussi
savoir que ma connection est hyper lente et chère, donc je ne vais jamais sur facebook, je ne lis que mes courriels et vais
sur le blog.
An bé sini (A demain, qui peut être plus tard que demain!)
Les toubabous
ps:excusez les fautes, je suis sur un clavier français et je me cherche!
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Bonne lecture!