dimanche 14 juillet 2013

Faso Danse Theatre

Je vous ai déjà parlé de cette compagnie de danse contemporaine dans mon précédent blog, et je réitère aujourd'hui car cette compagnie est, et de loin, ce qui m'a jamais le plus poigné au cœur sur une scène, je vous le jure.  Engagée, musclée, audacieuse, fluide, touchante, au delà des mots, voilà les quelques qualificatifs qui me viennent en tête quand je repense à l'expérience que ces danseurs m'ont fait vivre.

À vous de juger:
http://www.fasodansetheatre.com/

Le spectacle que j'avais vu d'eux est Babemba:

Babemba, du chorégraphe burkinabé Serge-Aimé Coulibaly, ne ­prétend pas venir d’un autre monde que le sien. C’est une pièce de danse contemporaine africaine née à Ouagadougou entre les loupiotes d’un bistro et le feu d’un bidon en métal. Cette justesse et ­cette modestie sont sa force paradoxale. Sur le même ton, les quatre danseurs ­masculins, la chanteuse Djénéba Koné et les deux musiciens présents sur scène rayonnent d’une beauté offensive, mais sans ­arrogance.
Quatrième opus de cet ex-interprète du metteur en scène flamand Alain Platel, ce spectacle travaille avec acharnement à trouver les gestes et les images pour dire ce qu’il a dans le ventre. Sa question : celle du héros aujourd’hui en Afrique, et plus généralement de l’héroïsme au quotidien et des valeurs à défendre pour survivre. Quatre figures mythiques (Kwamé Nkrumah, le premier président ghanéen, Patrice Lumumba, du Congo de l’indépendance, Nelson Mandela, d’Afrique du Sud, Thomas Sankara, du Burkina Faso) apparaissent sur le plateau. Peu importe qu’on ne les reconnaisse pas tant ils campent des figures symboliques.
Comment rester debout quand tout concourt à vous faire chuter ?
L’une des réponses jaillit de cette danse comme taillée dans le nerf, explosive, impeccablement chorégraphiée. Chargée d’une énergie ancestrale, elle est tissée de tous les pas appris depuis leur enfance par les interprètes et porte en elle, presque en sourdine, l’histoire de l’Afrique. Serge-Aimé Coulibaly, qui a créé sa compagnie en 2002, avance vers un avenir qu’il se construit pas à pas. La lucidité est aussi un talent.
Rosita Boisseau (Telerema)


et ce que j'aimerais voir maintenant:





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Bonne lecture!

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