Un baptême Burkinabè

En novembre 2010, mon amie Aïssa a mis au monde un beau garçon, Ibrahim Saïd Coulibaly.  Au Burkina, les femmes n'ont pas de congé de grossesse, elle travaille jusqu'au jour des contractions, et elles ont par la suite un mois de congé de maternité.  Mais ce ne sera pas de tout repos car dès le 8e jour de vie de l'enfant, on célèbre le baptême du petit en rasant tous les cheveux de l'enfant (femmes) puis en allant d'abord à la mosqué le matin(hommes) où l'Imam donnera le prénom de l'enfant, puis en fêtant avec toute la famille, amis et invités par la suite.  Il s'agit de servir à manger à tous, de danser, et ce, si peu de temps après la naissance.

Pour mon amie, qui avait eu des problèmes de santé dûs à l'accouchement, la cérémonie a été repoussée à la 3e semaine.  Elle était tellement fatiguée mais fière de recevoir son monde, je crois qu'elle était plus blanche que moi à ce moment.  Il y avait plusieurs centaines d'invités, qu'elle devait saluer, servir, et pour qui elle devait aussi danser.  Comme je l'ai toujours dis, pas facile la vie de femme africaine.

Le petit baptisé dans les bras d'amies et collègues de la maman.



 Aïssa, la mère du Baptisé

 Les griots chantant les louanges du baptisé et des invités de marque.

 La mère du baptisé (à gauche)

 Les vieilles célébrant à leur façon

 Mes collègues de travail et moi, venus danser et célébrer

 Préparation pour la danse

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